Oyez ! Oyez ! Gens de Raval,
Venez applaudir l'histoire de Mailexa,
Le poil à gratter de Mystra, c'est moi,
De tous les xélors je suis le Graal.
Riche, beau, fort et pénible,
Il ne me manque qu'une statue,
Mais pour moi rien d'impossible,
Et les percepteurs l'auront dans l'c** (<-- l'auteur n'endossera pas la responsabilité des mots qu'on l'oblige à utiliser)
Aimant le mélange argent/combat,
Ce petit malin de Mailexa,
Avait trouvé une combine de plus
En entraînant la dinde de Spyro-Enu.
Aimant secouer les koalaks,
A la lumière de l'aube, du crépuscule et du plein jour,
Il trouvait difficile les rimes en ak,
Mais dans son sac avait plus d'un tour.
Ses péripéties victorieuses l'emmenaient loin,
Au coeur des montagnes jusqu'à l'entrée de la vallée,
Mais arrivé là il se gardait bien,
De céder à l'obscurité.
Il était là, vaquant à son plaisir,
Celui de collectionner les os et les poils,
Quand dans le brouillard gluant et translucide,
Une ombre se dessina, terrifiante et sans poil.
Mailexa redoutait les fauchalaks,
Mais pas que pour les rimes en ak.
Nulle épée ne l'effrayait,
Mais les faux il détestait.
Alors qu'il se préparait à agir avec courage,
Tournant les talons et prenant son élan,
Il entendit un beuglement qui n'était pas de la rage,
Pas plus impressionnant qu'un bouftou de un an.
La silhouette parut plus clairement,
Mailexa reconnu Picolas,
Mais dans le plus bizarre accoutrement,
Sans doute dû à l'abus de bière Dalzace.
Comme un ver il était nu,
A l'exception de ce bois de Bombu,
Etrangement, qui l'eut cru,
Planté droit dans son c**.
Mailexa se précipita en avant,
Pour ramasser le chevalier en sucre,
Qui se tenait au sol et pleurant,
Et qui baragouinait quelque truc.
Il parlait de monstres et de méchants,
D'un arbre entier en dedans,
Bref nombre choses que je ne peux,
Dévoiler par respect pour vos yeux.
C'était l'histoire de Mailexa,
Le xélor plus que génial,
Qui vola au secours de Picolas,
Le sacrieur plus qu'à poil.