C'est une envie, j'en ferais un choix!

Perryra réfléchissait sur le pourquoi de sa volonté d’être aimée. Assise contre le bosquet, elle laissait vagabonder son esprit afin de trouver une réponse. Après de nombreuses solutions avortées, idées saugrenues, et autres raisons inexplicables et inexpliquées, elle finit par réfléchir plus longuement sur un mot qu’elle avait du mal à prononcer, du fait de son passé. Ce mot, si rare au sortir de sa bouche, était la causes de nombres de ses malheurs, elle avait toujours dit « génitrice » plutôt que ce mot qui lui faisait toujours couler une larme – et une seule. « Maman » lui faisait toujours mal.
Mais cette fois, c’est grâce à la signification de ce mot que Perryra commença à comprendre le sentiment qui l’envahissait : materner. Un besoin que toute femme – ou presque – avait un jour. Pour pouvoir réaliser ce projet, il lui fallait un homme. N’importe lequel pourrait faire l’affaire, c’est vrai, mais elle ne voulait pas d’un lâche, d’un être qui se prétend homme, mais qui n’est pas présent à ses côtés quand elle en éprouve le besoin. Elle voulait plus qu’un homme, elle voulait un père.
Maintenant qu’elle savait quel était son besoin, il lui suffisait de le combler. Hélas, la sacrieuse savait déjà que ce serait une rude épreuve, et qu’il ne fallait surtout pas se précipiter. Le temps devait lui permettre d’effectuer le bon choix, de choisir le bon avenir pour elle, mais aussi pour sa descendance.
Un problème se posait, une petite histoire avec l’un ou l’autre garde de son époque en tant que soldat de Bonta ne constituait pas vraiment une expérience de la gente masculine. Hors, elle avait justement besoin d’avoir un vécu avec les hommes, de les connaître pour pouvoir faire une sélection. Son seul recourt, car elle en avait toujours un, était de demander l’avis des Chevaliers, en espérant avoir des avis plutôt objectif. Elle doutait trouver son élu parmi les Chevaliers, mais les conseils valaient souvent de l’or. Il fallait maintenant se faire entendre dans le brouhaha de l’Ordre.

- Bonjour les amis…

Sa phrase mourut d’elle-même, elle se rendit compte qu’elle était totalement seule dans la pièce et que le brouhaha était concentré dans sa tête. Devenait-elle folle ? Ce désir d’enfanter prenait-il le pas sur sa raison ? En tout cas, la disciple de Mystra commençait à s’inquiéter. Récupérant peu à peu ses esprits, elle se saisit d’un parchemin dans son paquetage, ainsi que de quoi écrire. Avec sa plus belle écriture, elle laissa un message aux Chevaliers.

Citation :: Bonjour Chevaliers,
Que Mystra soit avec vous ! Je vous écrits ces quelques lignes pour quémander votre aide, et surtout vos conseils. Comme vous ne le savez sûrement pas, je ressens, comme toute femme, une envie de materner. Bien évidemment, pour cela, il me faut un mari qui n’en possède pas que le nom, mais qui assume son rôle. Malheureusement, mon cercle de connaissances est des plus restreint et ne me permet pas de trouver l’objet de ma quête – car je pense qu’on peut parler de quête. De plus, mon expérience avec les hommes étant ce qu’elle est, je vous sollicite également dans ce domaine. Votre avis me permettrait d’éviter les pièges que les hommes se feraient un plaisir de me tendre.
Je ne voudrais surtout pas que vous preniez ma demande comme étant une annonce matrimoniale, car il n’en est point question – où presque pas. L’accueil fait par vos soin à mon égard m’a énormément plu, à tel point que je me sens pratiquement comme chez moi.

D’avance, je vous remercie pour votre aide et vos conseils.
Amicalement, Perry.

Perryra attrapa un marteau qui traînait dans la pièce – sûrement celui de Galeat – et afficha sa lettre au vu de tous, espérant avoir une réponse. En attendant, elle décida de sortir et d’aller s‘allonger derrière le bâtiment. Là, elle commença à prier Mystra, sans même ronfler, mais prête à être réveillée à tout moment, si le besoin s’en faisait sentir.

Agulha entra dans la maison des Mystras, prit une bière, alla s'assoire à une table. Il but une gorgée de bière... puis une autre. C'est alors qu'il comprit ce qui le gênait, ce qui n'était pas comme d'habitude. Il se leva donc et alla jusqu'au mur où était placardé un parchemin. Il le lut, réflechit un moment, puis alla voir Perryra.

Arrivé devant elle il lui dévoila qu'il ne trouvait rien pour l'aider. Mais la belle paraissait tellement désapointée qu'il lui promit de chercher une solution.

Il revint donc à la maison des Mystras et commença ses recherches avec autant de conviction que lors de ses recherches sur la Bworkitude.

Il ressentit alors un sentiment qu'il n'avait pas ressentit depuis longtemps... Il se sentait utile!

Il se mit alors à griphonner sur un papier des idées qui lui passaient par la tête mais elles n'avaient aucun sens... Cependant petit à petit, comme un oiseau fait son nid, un cheminement logique se créa. Il prit donc un parchemin et écrivit ses dernières trouvailles.

Citation :: Perryra,
Après une longue réflection je suis arrivé à pluisieurs conclusions découlant des choix que tu feras.
¤ Tout d'abord il te faut savoir si tu veux seulement materner donc seulement avoir un enfant ou si tu veux aussi un mari.

-Si tu veux seulement un enfant il te suffit de trouver un homme qui t'attire au moins physiquement. Alors si cet enfant est fait seulement pour ton désir, cet enfant sera seulement le tient en revanche si le père biologique le voulait aussi il sera en droit de le revandiquer même contre ta volonté.

¤ Maintenant si tu veux un enfant et un mari, il y a encore deux possibilités differente. Soit tu veux seulement un mari capable de s'occuper d'un enfant et près à le faire. Soit tu veux un mari qui t'aime et que tu aimes pour former un vrai famille soudée.

-Si tu veux seulement un mari pour élever ton enfant avec toi il suffira d'établir quelques critères et le choix sera vite fait.

-En revanche si tu désir aimer et être aime de ce mari alors je ne peux presque rien pour toi car l'amour ne se commande pas. Mais dans ce cas l'enfant sera un enfant de l'amour et vivra entre celui de ces deux parents reunient.

A présent tu dois opérer des choix que je ne peux faire à ta place. Quand tu les aura fait alors je pourrais continuer à t'aider!
Agulha

Il relut le parchemin content de lui, de s'être rendu utile. Il ferma le parchemin le cacheta. Puis il partit en esperant que quelqu'un d'autre le soliciterait pour quelques services. C'était le seul moyen pour lui de masquer la solitude, le manque créé par l'abscence de Shoo...

Perryra lu avec attention le petit bout de parchemin laissé à son intention par Agulha. Après sa lecture, elle prit le temps de réfléchir calmement à ce qu'elle désirait. Elle était femme qui ne croyait pas au grand amour, mais à quelque chose qui s'e rapprochait. Elever un enfant était une chose qui avait besoin d'un couple soudé et s'aimant. Mais l'amour ne se commandant pas, il lui fallait encore patienter. Et cela, c'était tout le problème.
La jeune femme versa une larme devant ces bonnes idées, mais qui la faisait souffrir quelque peu. Il lui fallait donc patienter encore et encore. Mais sa première attente était d'avoir d'autres conseils. Le prêtre l'avait effectivement aiguillé vers différente solution possible, mais il restait un homme. Un avis féminin pour l'éclairer serait le bienvenue...

Elle s'en retourna donc à ses prières, calmement, pour chercher, elle aussi, des solutions.

» Du difficile choix d'un parrain...